"Une fois, ce n'est pas souvent et deux fois, ce n'est pas toujours !"
"Le temps et mon humeur ont peu de liaison, j'ai mes brouillards et mon beau temps au dedans de moi"
Un, deux, trois nous irons au bois ! raté, pas de préparation de sandwiches, pas de sacs à dos et bâtons, je ne sais pas ce qu'ils mijotent, mais je les trouve un peu faiblards. Enfin on verra bien, ni une, ni deux, je m'engouffre dans la voiture...
Je crois bien que c'est parti pour une petite balade, trois fois rien, le long du Rhin, on traverse le pont des deux rives, à part un chien qui comme moi regarde les péniches glisser, il y a trois pelés et un tondu en goguette il faut dire que le fond de l'air est frais, mais ça m'est égal, ce temps est idéal pour se dégourdir les pattes et me convient bien mieux que de rester entre quatre murs !
en même temps, pendant que je courre après ce maudit marron, mais attention hein ! je l'ramène plus, parce qu'à chaque fois ils le relancent, j'accepte juste de courir et de marquer, si je le trouve ! donc disais-je, pendant que mes vieux s'amusent...je laisse libre court à mon esprit qui vagabonde, se disperse aux quatre vents, joue avec les mots et les chiffres c'est bien plus amusant ! bon c'est pas le tout, il faut aussi que je fasse mon boulot de chien : sortir et aérer mes potes, un peu d'exercice ne leur fait pas de mal...
En cinq sec, me voilà parti à explorer les environs, mon pote me reçoit cinq sur cinq et vient se joindre à moi pour jouer, je fais ses quatre volontés, pour être exact je lui donne cette impression ! je me donne un mal de chien pour lui ramener son marron, par moment je dérape, j'ai quand même une vie de chien, faut que je me ménage, neuf fois sur dix je finis sur les rotules ! parce que si ça continue comme ça, je finirais six pieds sous terre, j'ai pas sept vies comme les chats moi ! J'aime bien ce pont tout neuf, je me tiens en son milieu et je suis incapable de choisir entre le jardin français ou allemand, coupons la poire en deux, je vais le parcourir sur ses deux rives et en son entier, pépère...
je me donne un mal de chien pour raconter des histoires, je cumule les mandats, puisque je fais aussi l'acteur, mais nom d'un chien ! il faut quand même me donner de la matière, un scénario ça ne se pond pas comme ça, j'fais les trois huit à moi tout seul !! j'ai une copie à rendre pour le vingt huit ...
ça crachine, j'en ai plein les bottes, quelques fois je regrette de ne pas avoir des bottes de sept lieues, je serai déjà chez moi, au chaud ! mais au fait où est mon marron ? tant pis, un de perdu, dix de retrouvés !
Dix, onze, douze j'préfère la pelouse !! le compte est bon ...
"le travail d'équipe est essentiel en cas d'erreur il permet d'accuser quelqu'un d'autre..."